Longtemps considérée comme la pathologie vertigineuse la plus fréquente, elle ne représente que quelques pourcents (5% environ) de la totalité des vertiges rencontrés.
La maladie de Ménière est caractérisée par une triade à savoir un acouphène suivi d’une hypoacousie (baisse de l’audition) et d’un grand vertige rotatoire de quelques minutes à quelques heures. Elle s’accompagne de manifestations neurovégétatives. C’est une pathologie qui évolue par crises plus ou moins espacés.
Le kinésithérapeute interviendra pour aider le patient à reconnaître les prémisses de la crise, lui permettant d’adapter son comportement stato-cinétique et d’habituer son système de compensation à s’enclencher adéquatement et rapidement. Le cas échéant, un complément de prise en charge sous forme de relaxation, sophrologie ou psycho-thérapie brève (hypnose…).
Le but de ceci est d’enclencher un bio-feedback le plus tôt possible lors du déclenchement de la crise afin de court-circuiter celle-ci. Avec l’expérience, il semble que cela s’avère extrêmement utile pour rendre au patient et à sa famille une qualité de vie acceptable !